Par Dadié BEUGRE
La corruption est un virus insidieux qui gangrène un pays, de la tête aux pieds.
Elle constitue souvent le point de départ de la domination d’un peuple par des forces extérieures. Cette mainmise débute par la corruption des élites dirigeantes, avant de s’étendre progressivement aux différentes couches de la société : les sphères les plus influentes, comme l’économie et l’armée, mais aussi celles qui façonnent l’opinion publique, telles que la culture ou les ONG.
La corruption est ainsi un facteur majeur d’inefficience dans la mise en œuvre des politiques publiques, freinant inévitablement le développement d’un pays. Cela nous conduit à aborder un sujet sensible : celui des agents étrangers, ou plus précisément, des agents œuvrant au profit de puissances étrangères. Ces individus ou entités, qu’ils soient physiques ou moraux, s’emploient à saper les intérêts de leur pays d’origine ou de résidence pour favoriser ceux d’une autre nation.
Agents étrangers et corruption : un tandem destructeur
La corruption est le moyen par excellence pour prendre le contrôle des leviers de souveraineté d’un État. Cette dynamique perverse englobe une vaste gamme d’activités, dont :
- Le financement occulte par des puissances étrangères.
- Le narcotrafic, souvent utilisé comme outil de déstabilisation économique et politique.
- La présence d’agents doubles dans les hautes sphères de l’État.
- L’instrumentalisation de certaines ONG, parfois dissimulées en annexes d’agences gouvernementales étrangères.
La souveraineté en jeu
Toute politique publique ignorante de l’impact de ces facteurs est, par essence, vouée à l’échec. Lutter contre la corruption et neutraliser l’influence des agents étrangers doivent être des priorités absolues pour préserver la souveraineté d’un État et garantir son développement.